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Quels sont les effets négatifs des algues ?

Nath Perrin
Nath Perrin
2025-06-23 23:13:59
Nombre de réponses: 6
Les algues vertes sont un élément essentiel de l'écosystème marin breton. Mais leur prolifération excessive entraîne des conséquences néfastes pour l'environnement et la santé publique. À l’échelle de la Bretagne, les énormes concentrations d’algues qui se décomposent en été rendent le milieu hostile pour de nombreuses espèces, notamment pour celles qui vivent dans les premiers centimètres sous la surface du sol. Les marées vertes posent également un problème de santé publique. Si les algues vertes ne sont pas dangereuses pour la santé lorsqu'elles se trouvent en mer ou récemment déposées sur la plage en faible épaisseur, leur décomposition au soleil, en cas d'accumulation importante, produit des gaz dangereux pour l'homme et les animaux. La putréfaction des algues forme une croûte sous l'effet du soleil, et au bout de 24 à 48 heures par temps chaud, les algues en décomposition fermentent en produisant du sulfure d'hydrogène (H2S), un gaz potentiellement mortel. Les effets aigus de l'inhalation de ce gaz toxique vont d'une simple gêne à un malaise grave, voire à un arrêt cardiaque dans les cas extrêmes. Le risque dépend de la quantité de gaz libérée et de la proximité de la source, notamment pour les animaux et les enfants qui sont plus proches du sol. La mort en 2011 de 36 sangliers présentant un taux élevé d’H2S dans la baie de Saint-Brieuc et d’autres accidents ayant mis en cause les algues vertes ces dernières années ne sont pas une légende bretonne.
Michel Boulay
Michel Boulay
2025-06-18 06:50:14
Nombre de réponses: 9
Une fois échoués sur les plages, ces dépôts massifs d’algues entraînent, lors de leur putréfaction, des dégagements importants de gaz, notamment de sulfure d’hydrogène (H2S) qui peuvent être à l’origine de nuisances olfactives et de troubles sanitaires pour les promeneurs et les riverains des plages. Ces différentes étapes exposent des travailleurs à ces gaz. Les émissions risquent d’être telles que les ramasser, les transporter et les traiter demandent de mettre en œuvre des moyens de protection très contraignants. Quel que soit l’état de décomposition des tas d’algues, les travailleurs doivent s’équiper d’un détecteur de sulfure d’hydrogène (H2S) et baliser les chantiers de ramassage et de stockage afin de tenir les promeneurs à l’écart. Un délai supérieur à 48 heures ne permet pas d’éviter des situations à risque. Pour certaines zones d’échouage inaccessibles pour le ramassage et constituant de fait des zones à risques, l’Agence recommande qu’une information soit mise à disposition des usagers, des promeneurs et des riverains des plages. L’Agence recommande notamment le port d’un détecteur individuel portatif de sulfure d’hydrogène (H2S). L’Agence recommande également que ces personnels reçoivent une information et une formation adaptées et que leurs expositions soient consignées dans leur dossier médical.
Suzanne Marques
Suzanne Marques
2025-06-09 20:37:59
Nombre de réponses: 6
Un apport excessif et régulier en iode peut entraîner des problèmes de santé, comme des dysfonctionnements de la thyroïde et certains effets indésirables pour le cœur ou les reins. Manger des algues est ainsi déconseillé aux personnes souffrant d’un dérèglement de la thyroïde, de troubles du rythme cardiaque ou d’une insuffisance rénale. Les personnes traitées avec un médicament contenant de l’iode ou du lithium doivent aussi les éviter, tout comme les femmes enceintes ou qui allaitent. Les parents doivent rester prudents sur la consommation de produits à base d’algues de leurs enfants, les données étant insuffisantes pour mesurer le risque encouru. L’Anses rappelle que la dose journalière maximale d’iode est de 150 microgrammes dans ces compléments.
Matthieu Garnier
Matthieu Garnier
2025-06-05 12:01:56
Nombre de réponses: 8
Lors d’épisodes de vents forts, les algues peuvent être emportées par le courant et s’échouer massivement sur les bords de l’étang. Elles s’accumulent dans des anses et forment des matelas dont l’épaisseur peut atteindre plusieurs dizaines de centimètres. Les gaz émis par la fermentation anaérobie des algues échouées La décomposition des algues échouées en l’absence d’oxygène (anaérobie) génère la formation de plusieurs gaz dont principalement l’hydrogène sulfuré (H2S) d'après les avis d'expertise (ANSES). Les conséquences sanitaires de l’échouage d’algues vertes En plus de générer des nuisances visuelles et olfactives dues à l’odeur d’œuf pourri caractéristique de l’hydrogène sulfuré, les dégazages peuvent générer des risques sanitaires dans certaines conditions d'exposition. En effet, l’hydrogène sulfuré est un gaz toxique, dépendamment du niveau, de la durée et de la fréquence d’exposition. À de fortes concentration, il peut notamment provoquer des vertiges, des nausées et des problèmes respiratoires.
Susan Blanchard
Susan Blanchard
2025-05-25 18:10:16
Nombre de réponses: 2
Les toxines produites par les algues bleu-vert peuvent entraîner diverses conséquences sur la santé, par exemple : gastroentérite (maux de ventre, nausées, vomissements) ; maux de tête ; irritation de la peau due au contact physique avec de l’eau contaminée ; irritation de la gorge due à l’ingestion d’eau contaminée. Généralement, la présence d’écume à la surface de l’eau indique que ces toxines sont présentes en quantité suffisante pour causer des problèmes de santé. N’employez pas d’algicides pour détruire les algues bleu-vert. Ces produits font éclater les algues, libérant ainsi dans l’eau une quantité importante de toxines nuisibles pour la santé. N’utilisez pas l’eau contaminée pour vous laver les dents ni pour faire la cuisine. N’essayez pas de la rendre potable en la faisant bouillir. L’ébullition de l’eau ne détruit pas les toxines produites par les algues bleu-vert. Évitez les activités nautiques ou la baignade dans les eaux contaminées aux algues bleu-vert. Si vous devez absolument aller dans l’eau, laissez une distance d’au moins 3 mètres entre vous et les fleurs d’eau ou l’écume. Lavez immédiatement toutes les parties du corps ayant entré en contact avec les eaux contaminées. Surveillez les enfants ou les animaux de compagnie pour ne pas qu’ils jouent avec les fleurs d’eau ou l’écume.
Odette Guibert
Odette Guibert
2025-05-21 18:09:25
Nombre de réponses: 6
Une préoccupation pourrait provenir de leur potentielle comédogénicité. En effet, les algues en général présenteraient un risque de comédogénicité. Elles pénètreraient dans les pores et accélèreraient la croissance de micro-comédons. Les algues en général sont riches en iode, présentant un risque d'irriter les pores et déclencher une inflammation lorsqu'elle est consommée en grande quantité. La chlorelle pourrait présenter des risques de photosensibilisation lorsqu'elle est prise oralement. C'est une hypersensibilité aux rayons du soleil se traduisant par des rougeurs de la peau ou des démangeaisons par exemple. Les phéophorbides sont formés à partir de la dégradation de la chlorophylle par la chlorophyllase, naturellement contenue dans la chlorelle. Attention malgré tout aux personnes intolérantes à l'iode.
Louis Boulanger
Louis Boulanger
2025-05-09 19:48:52
Nombre de réponses: 7
Un apport excessif et régulier en iode peut entraîner des dysfonctionnements de la thyroïde mais également certains effets indésirables, notamment au niveau cardiaque ou rénal. La consommation de ces produits présente un risque non négligeable de dépassement des limites supérieures de sécurité, et en particulier, en cas de consommation d’algues associée à des compléments alimentaires à base d’algues. L’Agence déconseille aux personnes à risque suivantes la consommation d’aliments et de compléments alimentaires contenant des algues : les personnes présentant un dysfonctionnement thyroïdien, une maladie cardiaque ou une insuffisance rénale. Il est rappelé qu’il convient de rester prudent sur la consommation de produits à base d’algues de leurs enfants, les données étant insuffisantes pour mesurer le risque encouru. L’Agence met en évidence l’importance d’évaluer le niveau réel d’exposition de la population à l’iode, par l’étude de la fréquence et des modes de consommation des algues ainsi que des teneurs en iode des algues telles que consommées. L’Anses rappelle aux professionnels de santé la nécessité de déclarer auprès de son dispositif de nutrivigilance les effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires.
Frédéric Dupre
Frédéric Dupre
2025-05-09 18:19:31
Nombre de réponses: 10
Marcher sur ces tas d’algues représente un risque pour la santé. La putréfaction des algues vertes entraîne des risques dès qu’elles sont amoncelées en tas et qu’une croûte commence à se former en surface sous l’effet du soleil. Au bout de 24 à 48 heures, les algues en décomposition sous cette croute fermentent en produisant du sulfure d’hydrogène, un gaz potentiellement mortel pour l’homme comme pour les animaux. Crever la croûte ou marcher sur le tas d’algues libère subitement le sulfure d’hydrogène et représente un vrai risque pour la santé. Les effets aigus de l’inhalation de ce gaz toxique peuvent aller d’une simple gêne à un malaise grave, voire à l’arrêt cardiaque dans des cas extrêmes. Le degré de gravité dépend de la quantité de gaz libérée et de la proximité de la source, notamment pour les animaux et les enfants, plus proches du sol. Septembre 2016 Un joggeur est retrouvé mort dans la vase de la baie de Saint-Brieuc. 2011 36 sangliers ont été retrouvés morts dans la baie de Saint-Brieuc au cours de l’année. Les analyses réalisées ont montré que la majorité d’entre eux présentaient un taux élevé de sulfure d’hydrogène. 22 juillet 2009 Un employé chargé du transport d’algues vertes ramassées meurt d’un infarctus après avoir déchargé des algues dans les Côtes d’Armor. Juillet 2009 Sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, un cavalier a perdu connaissance lors d’une promenade et son cheval est mort dans une vasière. Les analyses réalisées sur le cavalier et son cheval ont révélé une forte présence de sulfure d’hydrogène. 12 juillet 2008 Deux chiens meurent à Hillion : cet évènement marque le début des suspicions de toxicité des gaz émis par les algues vertes en Bretagne.