:

Quels sont les dangers des bandelettes urinaires ?

Gabriel Andre
Gabriel Andre
2025-07-25 02:20:17
Nombre de réponses : 19
0
Les bandelettes ont un taux d’efficacité de 90 %, avec 3 % de complications nécessitant une reprise chirurgicale. Les complications post-opératoires peuvent inclure des douleurs séquellaires à la racine de la cuisse, obstruction urinaire, érosion de la vessie… Il faut donc relativiser ces chiffres même si j’entends bien que pour une femme souffrant de douleurs sévères et d’une qualité de vie gravement affectée, la situation est une véritable catastrophe. Les bandelettes transobturatrices à travers les muscles de la région de l’aine sont à l’origine dans certains cas de douleurs à la racine des cuisses. Les mini-bandelettes sont désormais interdites. Les bandelettes dites autologues éliminent le risque lié à un corps étranger comme le polypropylène, mais elles ont leurs complications spécifiques, parfois supérieures à celles des autres options. Les recommandations de la Haute autorité de santé de 2023 soulignent l’importance de sélectionner rigoureusement les patientes, en identifiant les pathologies pouvant être associées à ce type d’interventions, telles que les douleurs chroniques dont la fibromyalgie, les migraines, etc. Ces complications peuvent être sévères, mais rares. Les douleurs graves représentent 0,3 % des complications.
Émile Gilbert
Émile Gilbert
2025-07-16 19:18:59
Nombre de réponses : 18
0
Brûlures, infections urinaires, douleurs violentes et chroniques... Depuis qu'elles se sont fait poser des bandelettes synthétiques pour stopper leurs fuites urinaires, ces femmes vivent un cauchemar. Certaines patientes souffrant de cette intervention ont appris a posteriori que ces bandelettes étaient difficiles à retirer. On m'a expliqué qu'il était trop risqué de l'enlever complètement et qu'elle ne pouvait plus être retirée à 100%. Anne-Laure dit ressentir "comme des pics dans l’entrejambe", Nathalie ne peut plus "porter de pantalon ni se déplacer en voiture" et Maria a dû être hospitalisée pour une septicémie liée à de multiples infections. Si la Haute autorité de la Santé (HAS) estime à 2,8% la part des patients sujettes à des complications, le collectif de victimes françaises l'évalue plutôt à 10%.
Mathilde Renault
Mathilde Renault
2025-07-10 22:43:33
Nombre de réponses : 15
0
Des douleurs intenses, parfois insupportables. Ces bandelettes sous-urétrales sont positionnées sous le canal de l'urètre pour améliorer son soutien. Ce sont celles qui posent le plus de problème, car des nerfs se trouvent dans cette région. Ils peuvent être irrités par la bandelette et être sources de douleurs. La cause la plus fréquente d'ablation de la bandelette n'est pas la douleur, mais une pose trop serrée qui entraine des difficultés pour uriner. Nier la douleur n'est pas audible, le problème est là. Et la souffrance vient à la fois de la douleur et de la non-reconnaissance de la douleur. Environ 3% de réinterventions pour complications. Le système national informatique français des données de santé (SNDS) estime à 2,8% le nombre de réinterventions. Celles-ci comprennent toutes les complications liées à ces bandelettes, y compris les douleurs.
Lorraine Lagarde
Lorraine Lagarde
2025-06-28 16:43:28
Nombre de réponses : 18
0
Depuis 2014, en raison de la notification de complications après leur pose, ils font l’objet d’une surveillance renforcée au niveau national et international. Depuis l’entrée en vigueur du nouveau règlement européen 2017/745, ces dispositifs médicaux appartiennent à la classe de risque III (risque élevé).