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Quels poissons génèrent du courant ?

Arnaude Blin
Arnaude Blin
2025-07-26 12:27:43
Nombre de réponses : 23
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Les poissons-éléphants en Afrique de l’Ouest font les deux, mais le courant généré est faible. L’Anguille électrique est un prédateur capable de fortes intensités, produisant un peu plus de 800 V pour chasser ou se défendre, grâce à trois organes électriques. Le Poisson-chat africain et la raie torpille avec ses cellules musculaires devenues électrocytes, qui vit en mer du Nord comme près des côtes sud-ouest de l’Afrique, génèrent aussi de fortes décharges. On estime que 350 espèces de poissons peuvent produire, percevoir de l’électricité ou les deux. Quels poissons peuvent produire des décharges électriques grâce aux électrocytes, et les envoyer ensuite ?
Zoé Bonneau
Zoé Bonneau
2025-07-26 08:02:22
Nombre de réponses : 15
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Les poissons faiblement électriques et les poissons fortement électriques sont capables de produire et de détecter des signaux électriques. Près de 350 espèces de poissons sont capables de produire et de détecter des signaux électriques. Les poissons faiblement électriques ne peuvent pas attaquer leurs proies avec l’électricité. Le poisson-éléphant est un exemple de poisson faiblement électrique. Seuls quelques types de poissons sont fortement électriques, comme l’anguille électrique, les poissons-chats électriques et les raies électriques. Les anguilles électriques ont trois paires d’organes électriques qui constituent le quatre cinquième du corps d’une anguille et utilisent des impulsions forte tension pouvant atteindre 860 volts pour chasser et se défendre. Les chocs causés par ces anguilles peuvent être mortels pour les humains. L’alternance du mouvement des charges positives et négatives crée un courant électrique et les électrocytes se transforment en pile vivante.
Brigitte Bouvet
Brigitte Bouvet
2025-07-26 07:08:30
Nombre de réponses : 15
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Les anguilles électriques, des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud, sont capables d’envoyer des décharges d’une tension allant de 50 millivolts à 860 volts. Une seule d’entre elles peut paralyser un cheval ou même tuer un être humain. Au Japon, des scientifiques de l’Institut Riken se sont intéressés à un autre poisson survolté, la torpille, dont l’espèce la plus grande, la torpille noire, peut délivrer des chocs électriques de 60 à 230 volts en dépassant les 30 ampères. Aussi appelé raie électrique ou Torpedo, ce poisson cartilagineux est capable de transformer une énergie chimique stockée sous forme d’ATP (adénosine triphosphate) en énergie électrique grâce à un organe constitué d’électrocytes. L’équipe de recherche a prélevé cet organe, l’a stimulé chimiquement grâce à l’injection d’un neurotransmetteur (l’acétylcholine) et est parvenue à lui faire décharger son électricité. Elle a ainsi obtenu jusqu’à 1,5 V pour 0,64 mA de courant continu pendant plus d’une minute. Les chercheurs japonais ont pu reproduire la génération du courant en maintenant l’organe fonctionnel pendant une journée. Ils ont même réussi à produire et stocker une tension de 1,5 V pour une intensité de 0,25 mA. Bien sûr, ce n’est pas grand-chose – juste de quoi allumer une diode – mais les scientifiques espèrent développer dans l’avenir des générateurs hautement performants, fonctionnant à base d’ATP et capables de reproduire artificiellement le procédé de la torpille.