Quels sont les risques d'intoxication à l'eau du robinet ?

Christophe Dos Santos
2025-07-16 10:47:32
Nombre de réponses
: 29
Deux types d’intoxication par l’eau: Une trop grande absorption d’eau. Lorsque la quantité d’eau bue est plus grande que la quantité excrétée par les reins, le surplus d’eau s’accumule dans la circulation sanguine et ensuite dans les tissus.
Des exemples typiques de situations causant ces problèmes sont les régimes ou cures détox, le jeûne, les efforts physiques extrêmes, certaines pathologies psychiques et la consommation de drogues.
La rétention et l’accumulation de liquide dues au fait que le corps ne parvient pas à éliminer l’excédent de liquide.
On retrouve cette situation dans le cas d’un mauvais fonctionnement des reins mais également lors de la consommation de certaines drogues comme l’xtc.
En cas de consommation excessive d’eau, la concentration en sel dans le sang diminue en raison d’une augmentation du volume sanguin.
Le liquide du sang pénètrent alors dans les tissus environnants et provoque un gonflement.
En cas d’œdème cérébral, le risque de décès est bien présent.
Un adulte sain se nourrissant normalement peut boire jusqu’à 15 litres d’eau par jour.
Bien entendu, cela ne signifie pas que cette quantité est conseillée, car la plupart des individus développeront des symptômes même avec des quantités inférieures.
Il est important de boire suffisamment, de l’eau surtout.
On peut dire qu’une consommation de deux litres par jour est normale.
Pour les sportifs de haut niveau réalisant des efforts extrêmes, les boissons énergétiques contenant des sucres ajoutés et des électrolytes s’avèrent être une alternative intéressante pour éviter de boire des quantités excessives.

Pauline Voisin
2025-07-06 03:07:03
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: 23
Les traitements les plus courants sont une filtration membranaire, un ajout d’ozone, de chlore, ou un traitement par ultraviolets, qui empêchent le développement des bactéries. Reste que plusieurs polluants présents dans l’eau sont peu suivis. On détecte par exemple des molécules chimiques qui ne sont pas toujours dans le cahier des charges des stations d’épuration, comme des résidus de médicaments ou des perturbateurs endocriniens. Ce sont des substances que l’on trouve parmi de nombreux pesticides, plastiques, cosmétiques et conditionnements alimentaires. Persistants dans l’environnement, ils peuvent agir sur le système endocrinien et induire des effets néfastes sur l’organisme d’un être vivant ou de ses descendants. On s’interroge également sur un « effet cocktail », à savoir une exposition sur le long terme à un mélange de molécules en très faible concentration. Pour des raisons avant tout économiques, toutes les stations d’épuration ne sont pas équipées pour détecter et éliminer ces molécules. Les eaux des nappes phréatiques, les eaux de surface, ou les eaux de source embouteillées sont elles aussi concernées. Les Français restent par exemple parmi les plus gros consommateurs de médicaments au monde qui se retrouvent en partie dans les eaux usées et potentiellement à l’état de traces dans notre eau de boisson.

Jérôme Raymond
2025-07-06 02:19:06
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: 19
Le ministère de la Transition écologique se veut pour l’heure rassurant et indique que ces dépassements ne sont pas forcément synonymes de risque sanitaire.
Si le chlorothalonil a été interdit parce qu’il était considéré comme cancérogène supposé, associé à l’apparition de tumeurs rénales sur les animaux de laboratoire, il n'y a pour l'instant aucune certitude pour le métabolite du chlorothalonil en raison du manque d’études.
Il a toutefois était classé comme métabolite pertinent en 2021 par l’Anses, ce qui signifie qu’il y a lieu de considérer qu’il pourrait engendrer un risque sanitaire inacceptable pour le consommateur.
Les eaux prélevées et analysées sont ainsi non conformes mais ne présentent pas de risque sanitaire.
On sait depuis 2006, par la Commission européenne, que le pesticide chlorothalonil a la capacité de produire des métabolites en quantité importante.
Or, aucune recherche probante sur la toxicité des métabolites n'a été conduite et la recherche de ces métabolites dans les eaux est très récente.
C'est donc une faillite totale du suivi post homologation pour cette molécule.
Il y a encore sans doute quelques surprises à attendre.

Philippe Colas
2025-07-06 00:49:20
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: 11
L'eau du robinet est soumise à des limites et références de qualité telles qu'elle puisse être consommée par toute la population, sans qu'il y ait d'impact sur la santé.
Ceci signifie, que d'un point de vue médical, il n'y a aucune contre-indication vis-à-vis de sa consommation.
Vous pouvez donc boire l'eau du robinet sans danger.
La réglementation actuelle permet de garantir une eau du robinet exempte de tout risque pathogène pour l’ensemble de la population.
Cependant, le risque zéro n’existe pas.
Il n’existe pas non plus pour les eaux en bouteilles ou pour le traitement individuel à domicile.
En cas d’incident, les risques sanitaires sont limités et dépendent de l’individu, du type de problème, et de la nature du contact.
La présence de bactéries, virus ou parasites dans l’eau de consommation se manifeste par des problèmes sanitaires aux symptômes immédiats, rapidement identifiables.
Ce n’est souvent pas le cas pour les pollutions d’origine chimiques qui n’ont habituellement pas d’incidence immédiate.
Elles peuvent néanmoins entraîner des effets nocifs après de longues périodes d’exposition.
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