Comment puis-je éviter la formation de biofilms ?

Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont identifié une molécule qui pourrait empêcher la formation de ces biofilms sur différentes surfaces. En étudiant la capacité de cette bactérie à créer des biofilms avec d’autres bactéries, ils ont découvert qu’elle produisait un polysaccharide inhibant la formation de ces colonies. En appliquant cette molécule de sucre complexe sur du verre ou du PVC, les chercheurs ont constaté que plusieurs bactéries, comme les staphylocoques dorés, ne parvenaient plus à y adhérer. Une telle parade serait très utile pour les implants ou les cathéters, afin de diminuer le risque d’infection chez les patients.

Le projet s'est concentré sur le développement d'une plateforme technologique pour interrompre la détection de quorum et pour de nouveaux agents antibactériens qui empêchent la formation de biofilm. Un membre de la famille d'enzyme des hydrolases, l'acylase, dégradait efficacement des signaux de détection de quorum et inhibait le biofilm p. aeruginosa. En outre, les nanosphères de biopolymère avec des antibiotiques étaient encore plus efficaces pour tuer les bactéries gram négatifs que leurs dérivés non transformés. Un enduit couche par couche d'antibiofilm efficace a été développé sur ces bandes de silicone en utilisant l'acylase et la polyéthilénimine. Les revêtements ont inhibé efficacement l'adhérence des bactéries jusqu'à 24 heures. Les chercheurs ont pu empêcher efficacement la formation de biofilm et dans le même temps éviter le développement d'une résistance bactérienne aux antibiotiques.

Pour éviter la formation de biofilms, l’idée est de « faire taire » les bactéries en modifiant les molécules de signalisation. Or certaines enzymes, comme les enzymes haloperoxydases, modifient les molécules de signalisation via une chaîne de réaction complexe. Les nanoparticules de dioxyde de cérium prennent donc le relais de la fonction des enzymes naturelles, interfèrent avec les processus biologiques tout comme les enzymes natives en modifiant et en inactivant les molécules de signalisation et finalement, bloquent la formation du biofilm. C’est en effet l’objectif poursuivi avec le dioxyde de cérium, un composé non toxique et chimiquement très stable, pour une nouvelle génération de surfaces antibactériennes qui imitent le système de défense de la nature. Plus important encore, il fonctionne dans le cadre d’une utilisation quotidienne, domestique ou clinique. Les bactéries aiment les surfaces humides, une fois installées, elles forment des communautés plus larges entourées et protégées par ce film protecteur, donc les surfaces antibactériennes sont une bonne solution pour éviter cela. La « vie bactérienne en communauté » repose sur une bonne communication aussi, entre les bactéries, et utiliser des nanoparticules de dioxyde de cérium pour faire taire les bactéries et éviter la formation de biofilm est une méthode qui pourrait fonctionner.

Un nettoyage régulier avec un bon produit va donc empêcher la contamination avec un biofilm. La bonne stratégie est donc de s’attaquer rapidement aux biofilms. Une action mécanique abrasive, par exemple en utilisant une brosse ou un tampon en nylon facilite l’élimination du biofilm. Un désinfectant peut être utilisé pour éliminer toutes les bactéries résiduelles sur la surface.

L’un des principaux moyens d’éviter la formation d’un biofilm est de réduire l’accumulation d’exsudat. Cela peut réduire l’accumulation d’exsudat et créer un environnement moins favorable à la formation d’un biofilm. Choisir le pansement approprié est un élément important de ce processus. Les experts recommandent l'utilisation d'un pansement : conformé au lit de la plaie jusqu’à une profondeur de 2 cm ; et possédant des propriétés antimicrobiennes. La meilleure stratégie de soin des plaies impliquant un biofilm est l’approche « nettoyer et couvrir ». Cela réduit la capacité des bactéries planctoniques à rétablir le biofilm. Pour que votre stratégie de soin soit optimale, vous devez respecter deux étapes fondamentales : renforcer par tous les moyens le système immunitaire de votre patient ; et toujours travailler dans un environnement propre. La clé pour éviter l’accumulation de l’exsudat : gérer « l’espace mort » La meilleure façon d’empêcher l’accumulation de l’exsudat est de gérer « l’espace » entre le lit de la plaie et le pansement. L’accumulation de l’exsudat favorise la croissance bactérienne, cela augmente le risque de formation de biofilm. Récemment, une table d'expert a fait consensus sur le fait que la gestion de l'espace mort est l'un des meilleurs moyens pour obtenir un environnement de cicatrisation optimal. Optez pour un pansement cconformable pour traiter l’espace mort Une fois que vous avez établi la présence de biofilm dans la plaie, vous devez élaborer une stratégie de soin appropriée. Pour prévenir tout risque d’infection de la plaie ou de reformation d’un biofilm, vous devez réévaluer la plaie en permanence, à chaque changement de pansement. L’accumulation d’exsudat est susceptible de se produire : dans les plaies, les espaces sous-jacents ou ou des cavités présentant une topographie irrégulière ; lorsque le pansement n’absorbe pas correctement l’exsudat ; lorsqu’il y a plus de liquide que le pansement ne peut absorber.

Deux méthodes distinctes permettent de garantir des canalisations propres en élevage : #01 L'action flash Cette méthode consiste à introduire temporairement une concentration très élevée de désinfectant dans les canalisations. #02 L'action continue Cette approche repose sur l’ajout constant de faibles doses de désinfectant dans l’eau. Elle prévient la formation de biofilms et limite la prolifération des pathogènes, tout en restant sûre pour les animaux. MS Di-O-Clean est une solution de potabilisation de l'eau de boisson à base de dioxyde de chlore injectable directement dans le circuit de distribution d'eau des animaux. Il réduit la pression pathogène et pulvérise le biofilm dans les canalisations. MS Oxy-Clean Plus est une solution puissante à base de peroxyde qui élimine efficacement les dépôts organiques et inorganiques, garantissant un circuit d’eau propre et fonctionnel.

Maintenir une hygiène irréprochable sur les lieux de production est la condition première pour éviter la formation de biofilms. Ainsi, le lavage et l’assainissement des surfaces et une bonne gestion des opérations peuvent permettre de contrôler le biofilm. L’utilisation de matériaux antimicrobiens et la modification des propriétés physico-chimiques des surfaces peuvent également jouer un rôle. Globalement, le choix des surfaces, des matériaux et des équipements a une grande importance. Notamment, il est préférable de favoriser l’acier inoxydable de grade alimentaire.