Aquariophilie

Introduction

Les différents modes de reproduction des Teleostei

■ Modes de reproduction

• La reproduction en captivité des Teleostei d'aquarium est une nécessité afin de limiter au maximum les prélèvements dans la nature et ainsi de préserver les populations sauvages. Dans un milieu adéquat en aquarium, les différentes espèces acquièrent un comportement sexuel et produisent ainsi des œufs, des larves ou directement des alevins que l'on peut élever, mais en fonction des espèces le processus d'élevage est plus ou moins facile.

♦ Pour plus d'information consultez le volume Elevage.

Chez les Teleostei il existe trois modes importants de reproduction : l'oviparité, l'ovoviviparité et la viviparité.

■ Les ovipares

• La majorité des espèces de Teleostei sont ovipares, nous citerons seulement les Pterophyllum scalare dites Scalaires, les Symphysodon discus dites Discus, les Paracheirodon ennesi, les Nematobrycon palmeri, les Corydoras...

La femelle ovipare pond des œufs, que généralement un mâle vient immédiatement et de façon externe féconder. Le développement des embryons et l'éclosion des œufs s'effectuent en dehors du corps de la femelle. Les embryons sont nourris grâce aux réserves contenues dans l'œuf.
Les jeunes individus qui sortent de l'œuf sont des larves dont l'apparence n'est pas celle des parents, elles sont munies d'un sac vitellin qui contient des réserves nutritives pour les premiers jours. Cet état de larve dure quelques jours ou semaines. Les larves se développent rapidement et progressivement ils ressemblent à leurs parents. Les larves se nourrissent d'abord de leurs réserves puis de zooplancton et de microorganismes.

La ponte des œufs procède de différentes façons en fonction de l'espèce, soit par le dépôt ou la suspension des œufs sur un support, soit par le dépôt dans un nid construit par le couple ou dans une cache naturelle, soit par l'abandon au hasard, soit en enfouissant dans le sol les œufs,soit par une récupération par la femelle au sein de sa cavité buccale des œufs immédiatement après leur fécondation, il s'agit alors d'une incubation buccale ovophile, soit par une récupération par la femelle ou parfois aussi le mâle au sein de leur cavité buccale des larves et alevins dès l'éclosion des œufs, il s'agit alors d'une incubation buccale larvophile.
Ces incubations buccales permettent une protection efficace de la progéniture.

Pterophyllum
Pterophyllum
scalare
Symphysodon
Symphysodon
discus
Paracheirodon
Paracheirodon
ennesi
Corydoras
Corydoras
aeneus
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■ Les ovovivipares

• Les ovovivipares sont à tort communément appelés vivipares, ce sont en particulier les espèces de la famille des Poeciliidae : Poecilia reticulata, dites Guppy, Poecilia sphenops, dites Molly, Xiphophorus hellerii, dites Xipho, Xiphophorus maculatus ou X. variatus, dites Platy...
Les œufs générés par la femelle sont fécondés dans son corps par un mâle qui possède un organe copulateur. Les œufs incubent et éventuellement éclosent dans le ventre de la mère. Les œufs restent donc dans le corps de la mère après fécondation. Chaque embryon se développe dans son œuf, sans relation nutritionnelle avec la mère, l'embryon se nourrit dans l'œuf qui éclos juste avant la naissance et le rejet vers l'extérieur d'alevins capables de nager.

Poecilia
Poecilia
reticulata
Poecilia
Poecilia
sphenops
Xiphophorus
Xiphophorus
hellerii
Xiphophorus
Xiphophorus
variatus

■ Les vivipares

• Les vivipares se différencient des ovovivipares par le fait que les embryons sont alimentés par la mère et non par le contenu de l'œuf. La fécondation et l'incubation sont internes. Les Goodeidae et les requins-citron sont des vivipares.

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