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Quelles sont les eaux minérales à éviter ?

Maggie Fischer
Maggie Fischer
2025-08-05 06:02:16
Nombre de réponses : 24
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Les pratiques incriminées incluent l’injection de sulfate de fer et de CO2 industriels, la microfiltration inférieure aux seuils autorisés, l’utilisation de charbon actif et ultraviolet, des techniques autorisées pour le traitement de l'eau du robinet, mais pas pour les eaux de source ou minérales. La DGCCRF a aussi repéré des mélanges d’eau minérales ou de source avec de l’eau du robinet. Selon un rapport de juillet 2022 de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui n'a pas été rendu public mais qui a été consulté par les journalistes du Monde et de Radio France, 30% des marques en France seraient concernées, un pourcentage probablement minimisé, étant donné "des difficultés pour les services de contrôle d’identifier des pratiques délibérément dissimulées". Voici les marques, détenues par Nestlé ou Alma, qui sont citées par le rapport de l'IGAS et donc concernées par ces pratiques: Vittel Perrier Contrex Hépar Cristaline Saint-Yorre Vichy Célestins Eau de Châteldon L’appellation "eau minérale naturelle" pour ces bouteilles vendues 100 fois plus chères que l’eau du robinet deviendrait donc trompeuse.
Théodore Tanguy
Théodore Tanguy
2025-08-05 03:53:45
Nombre de réponses : 13
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Evian est une eau minérale à éviter en raison de sa réputation à nuancer, car des microparticules de plastique ont été détectées dans certaines bouteilles. Les analyses ont détecté une microparticule de plastique dans les bouteilles d’un litre de Badoit, mais cette quantité est négligeable et ne présente pas de danger pour la santé. Une étude récente révèle que 78 % des eaux en bouteille contiennent des microplastiques. Sur neuf marques étudiées, sept présentaient des résidus de plastique.
Michelle Marchal
Michelle Marchal
2025-08-05 03:27:23
Nombre de réponses : 15
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Fin janvier, Le Monde et la cellule investigation de Radio France ont révélé que Nestlé et d’autres industriels ont caché que l’eau qu’ils pompaient était contaminée, et que pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. L'industrie de l'eau minérale a également fait les frais d'études alarmantes révélant que 78 % des bouteilles présentent des microplastiques. L'étude a mis en avant la régularité de sa qualité et l'absence de résidus indésirables, assurant ainsi une eau pure et légère, parfaite pour une consommation quotidienne. Les analyses réalisées par Agir pour l'environnement ont vérifié que cette eau de marque distributeur respecte les standards de qualité et de sécurité, sans présence de contaminants. L'eau pétillante Badoit, connue pour ses bulles et sa minéralité, demeure très appréciée par les consommateurs. Toutefois, l'analyse récente réalisée par Agir pour l'environnement a détecté une microparticule de plastique dans les bouteilles d'un litre de cette eau gazeuse. L'eau Evian est issue des sources situées au cœur des Alpes françaises. Les tests ont montré la présence d'une microparticule de plastique dans les bouteilles d'eau gazeuse de 1L de la marque Badoit, ce qui rend ce choix légèrement controversé. Fin janvier, Le Monde et Radio France ont révélé que Nestlé et d'autres industriels ont caché la contamination de l'eau pompée.
Josette Legendre
Josette Legendre
2025-08-05 02:40:19
Nombre de réponses : 12
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Les eaux minérales concernées par la contamination sont les marques Hépar, Perrier, Contrex et Vittel. Les experts évoquent un "niveau de confiance insuffisant" pour garantir "la qualité sanitaire" des eaux minérales naturelles en bouteille du groupe. Les experts de l'Anses ont relevé la présence, dans des concentrations "parfois élevées" de bactéries type Escherichia coli ou entérocoques intestinaux, alors que la réglementation sur les eaux minérales naturelles précise bien que ces eaux doivent être totalement exemptes de bactéries, que ce soit après ou avant embouteillage. La conclusion de l'Anses, remise au ministère de la Santé, est sans appel : si Nestlé a eu recours à des traitements interdits, c’est bien en raison de très nombreuses contaminations de l’eau de ses captages. Dans leurs conclusions, les experts de l’Anses invitent le ministère à mettre en œuvre un plan de surveillance renforcée des usines Nestlé, "considérant les multiples constats de contaminations d’origine fécale", "la présence chronique notable de micropolluants", et aussi "l’absence de paramètre permettant le suivi de la contamination virale des eaux". Ils rappellent surtout, qu’en cas de non-conformités détectées, les eaux des sources Nestlé "ne devraient pas conduire à la production d’eaux embouteillées".